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Avant-propos
Tout s’annonçait sous les meilleurs auspices pour cette édition 2019 quand une succession de nouvelles vint assombrir le tableau.
Ce fut d’abord Bernard de M. qui déclara forfait car il ne se sentait pas suffisamment en forme.
Bernard, retrouve la forme ! on t’attend l’année prochaine...
Ce fut ensuite Jean-Claude J. que quelques soucis de santé ont obligé à renoncer au vélo cette année. Anne-Marie et Jean-Claude nous ont cependant rejoints le vendredi 31 mai pour le reste du séjour.
Enfin la veille du départ Bernard C. nous faisait part des problèmes de vésicule biliaire de Renée, qui firent que Renée dut réduire considérablement sa participation à la balade. A l'heure où j'écris ces lignes la vésicule de Renée ne devrait plus lui faire de misère...mais on s'est fait de la bile pour elle !
Premier jour : mercredi 29 mai
On se retrouve pour déjeuner à l’Hôtel de France à La Chartre-sur-Loire. Un très bel hôtel au style Art Déco naguère fréquenté par les pilotes des vingt-quatre heures du Mans et toujours apprécié des anglais amateurs de voitures, j'aurai l'occasion d'y revenir. Après un excellent déjeuner, il est temps de partir
Bernard dispose sur son guidon d'un tableau de bord digne d'un Boeing 747 grâce auquel il se fait fort de mener sa troupe sur la bonne route tout au long du parcours. Bernard prend ainsi la tête du peloton, Jean-Louis ferme la marche.
A peine sortis de la ville on quitte la route pour une piste non goudronnée ; Philippe est inquiet, il craint la crevaison. Finalement il ne crèvera pas, du moins pas ce jour là...Après quelques kilomètre d'un très joli parcours le long du Loir, on retrouve le bitume sans encombre.
Une vingtaine de kilomètres plus tard, nous atteignons Marçon (rien à voir avec un jeune président de la république...) pour la première dégustation de la balade au Domaine de Cézin. Nous sommes reçus par François Fresneau, qui nous fera gouter pour la première fois, mais pas la dernière, l'AOP Jasnières. Une très belle dégustation animée par un homme fort aimable.
Encore une poignée de kilomètres et nous sommes de retour à La Chartre. Dîner sympa au café des Arts, le patron, Jean-Philippe, aux airs de rocker, sera vite rebaptisé Johnny !
Deuxième jour : jeudi 30 mai
Temps couvert, faux départ : le vélo de Philippe est crevé ! Avec l'aide de Thierry le problème est rapidement réglé...hélas quelques kilomètre plus loin le pneu est à nouveau dégonflé ! Après examen attentif du problème, le diagnostic du docteur Labour tombe : c'est un rayon qui vient percer la chambre à air. Moralité : l'ennemi vient souvent de l'intérieur. Thierry, le Mac Gyver de la bicyclette bricole une réparation de fortune, on regonfle, on réglera le problème à l'étape.
Après une vingtaine de kilomètres on arrive à Couture. On admire rapidement le manoir de la Possonnière, où est né Ronsard et on pénètre chez les Le Parco. Nous sommes accueillis par Serge et Sylvie son épouse, les maitres des lieux, Michel son frère et beau-frère et Claire sa sœur et belle-soeur. Je m'explique : Serge, le frère de Michel, a épousé Sylvie, la sœur de Claire... Ils nous ont préparé un apéritif somptueux. Le Jasnières coule à flot, accompagné des excellentes rillettes de la maison Hardoin, de gougères et de bien d'autres choses. Pour ceux qui ne souhaitent pas boire du vin, les Le Parco ont prévu des jus de fruits et également une boisson plutôt méditerranéenne ! pendant ce temps Thierry et Philippe règlent définitivement le problème du "rayon de la mort"
Il est temps de rejoindre l'aire de pique-nique, 20 km plus loin à Lavardin, un endroit délicieux au bord du Loir. On retrouve avec joie Renée qui se remet doucement de ses ennuis de santé.
La famille Le Parco et leurs amis nous ont rejoints. Les IVV semblent apprécier le retour de la tradition du déjeuner sur l'herbe.
Le pique-nique est vite digéré direction Troo. On grimpe la redoutable côte de Troo (serait-ce pour moi la côte de trop ? Non heureusement), puis on découvre à pied ce joli village troglodytique.
Encore une poignée de kilomètres et nous rejoignons la dégustation au Domaine des Maisons Rouges. Julien, jeune vigneron talentueux, nous fait goûter ses Jasnières et autres Pinot d'Aunis élevés en biodynamie.
Nous longeons à nouveau le Loir le long de la belle piste cyclable et nous sommes de retour à l'Hôtel de France pour le dîner et une dernière nuit.
Avant de quitter l’Hôtel de France, je reviens sur ce lieu mythique.
L’Hôtel de France fait en effet partie de la légende des « 24 Heures du Mans ». A partir des années 50, l'hôtel a hébergé les plus grandes écuries de la course : Aston Martin, Ford (dont les fameuses GT 40), Porsche, Triumph, Chevrolet Corvette...les pilotes et les mécaniciens y logeaient, mais aussi les voitures dans les garages de l'hôtel et des garages avoisinants. Jascky Icxs y a une chambre à son nom, il y venait encore récemment tous les ans pour assister à la course. Aujourd'hui de nombreux clubs automobiles, français et anglais, font étape à l'hôtel.
Pour en savoir plus sur l'histoire de l'hôtel liée aux 24 heures du Mans, deux solutions :
- Retourner boire une bière au bar de l'hôtel où Christophe le barman, qui travaille dans la maison depuis plus de 30 ans, connait mieux que personne les champions des « 24 Heures » qu’il a côtoyés ; il est incollable sur tout ce qui touche à ce sujet.
- Consulter les liens suivants :
- Un article du blog LE MILLE PATTES : "L'Hôtel de France,mémoire des 24H du Mans"
- Interview dans Ouest-France de Noël Pasteau, ancien restaurateur-hôtelier de l'Hôtel de France
Troisième jour : vendredi 31 mai
Pour commencer la journée on fait les valises, on les charge dans les voitures avec vélos et vins déjà achetés, direction Chitenay où nous sommes attendus à l'Auberge du Centre. Nous y retrouvons avec joie Anne-Marie et Jean-Claude qui ne nous quitteront plus jusqu'au bout. Le temps de garer la voiture et de s'équiper et c'est le départ. Cette fois le soleil est là, il fait déjà chaud. Petites routes et pistes cyclables ponctuées de nombreux ponts nous amènent aux Vaucorneilles chez Christine et Gilles Chelin à Onzin. Adieu Jasnière et Pinot d'Aunis et vive le Touraine Mesland ! Dégustation dont le seul souvenir qui me reste est le vin que j'y ai acheté !
Déjeuner à côté, au restaurant de la gare, puis nous retraversons la Loire à Chaumont, vue magnifique sur le château surplombant la ville et le fleuve. On longe la Loire un moment puis retour à l'hôtel sans histoire (en tous cas je n'en ai aucun souvenir !...) dîner sur la magnifique terrasse de l'Hôtel du centre.
Quatrième jour : samedi 1er juin
Grand soleil, On démarre tranquille, on roule en peloton quand, aux alentours de Fresnes, Gérard justement oublie de freiner et c'est l'accident ! Il percute Véronique et les deux se retrouvent à terre. Pas trop de bobos, quelques égratignures néanmoins sur le visage de Véronique. Gérard est mortifié et ne sait comment se faire pardonner ! Véronique lui en fournira l'occasion un peu plus tard...
Le groupe repart et nous arrivons bientôt au Château de Cheverny. Nous délaissons la visite du Château (déjà admiré à l'automne 1998) pour une visite moins culturelle mais non moins intéressante : La maison des vins. Cet établissement propose des dégustations sur le même principe que "Le Cantine di Greve in Chianti" en Toscane. Mais cette fois plus de carte à puce, la puce est directement sous le verre fourni.
Il y a beaucoup de monde, week-end de l'ascension oblige, certains vins dégustés ne sont plus disponibles, néanmoins c'est très intéressant de pouvoir goûter et comparer les nombreux vins d'une même région.
Déjeuner à côté au "Pinocchio" il fait chaud sous la tente. Après le déjeuner Gérard tente une petite sieste, mais Sylvie surveille l'heure...il est temps de repartir
Nous arrivons bientôt en vue du sublime Château de Chambord. On ne peut pas rater cette occasion de faire une photo de groupe. Il fait très chaud, le groupe a soif, mais les buvettes sont prises d'assaut, tant pis, on repart. Nous retrouvons avec bonheur des petites routes ombragées le long d'une charmante rivière le "Cosson", affluent du Beuvron qu'il rejoint un km avant que ce dernier ne se jette lui-même dans la Loire (merci qui ? merci Wikipedia !). Véronique apprécie. On découvre au passage le château de Grotteaux caché dans la verdure.
On rejoint bientôt Blois, magnifique piste cyclable le long de la Loire, une belle côte à Chailles et nous retrouvons l'Hôtel.
Certains (dont je suis) piquent une tête dans la piscine et c'est l'heure du dîner qui sera suivi de la traditionnelle cérémonie protocolaire. Bernard, Jean-Louis et Christine sont grandement félicités, remerciés et récompensés. c'est aussi l'occasion pour Véronique de présenter son projet pour l'année prochaine : une randonnée à travers les fiefs vendéens. Gérard accepte avec enthousiasme d'être son binôme.
Dernier jour : dimanche 2 juin
Toujours aussi beau temps, chacun inspecte son matériel et il est l'heure de partir pour une dernière étape d'un trentaine de km. Ultime dégustation à Oisly au domaine joliment nommé DIVIN LOIRE. On y découvre une façon originale d'élever le vin : des jarres en terre
Il est temps de retrouver l'hôtel pour le dernier repas, chacun règle son dû à Jean-Louis et on se quitte quasiment en larme.
Merci à Bernard et Jean-Louis pour cette balade parfaitement organisée, merci à Christine pour son accompagnement compliqué par les nombreuses pistes cyclables.
Rendez-vous , on l'espère, l'année prochaine dans les fiefs vendéens et bon courage à Véronique et Gérard pour l'organisation